Cake Poires, Noisettes, Châtaignes

J’ai failli appeler cette recette : le gâteau des au revoirs. Tout simplement, car c’est une des dernières recettes que j’ai réalisé en France. Ce gâteau a remporté un franc succès, il est à la fois moelleux, parfumé et croquant… … Lire la suite

Bouquet de Noël

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Comme le disent si bien les anglo-saxons « Christmas is just around the corner ». Avec un peu de chance les cadeaux sont tous achetés, le menu est trouvé et la table est prête à être dressée. Si il vous reste un peu de temps, je vous propose une jolie idée de bouquet de Noël pour habiller votre table fête.

Certes, ce bouquet est assez imposant, je me suis (un peu) laissée emporter au marché aux fleurs. J’aime cette association de fleurs blanches et de baies rouges. Pour ajouter une touche plus festive j’ai associé les fleurs à des branches de sapin. Ca donne vraiment du corps à l’ensemble. Ce bouquet est également parfait si vous cherchez une idée cadeau de dernière minute.

Sur ce, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

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Les sablés de Noël

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En règle général les petits sablés ne me font pas rêver. Disons plutôt que manger dans sablés en été ne me fait pas rêver. Mais dès qu’arrive l’hiver et surtout Noël c’est une tout autre histoire ! Au mois de décembre, je prends un malin plaisir à pâtisser, à découper et à dévorer ces petits sablés, accompagnés d’un bon thé de Noël. J’imagine que ce doit être la magie de Noël qui transforme ces simples biscuits en petits délices d’hiver.

Pour cette recette j’ai voulu faire dans la simplicité, comprenez aucun glaçage. Alors, certes on peut très facilement en faire soi-même, mais pour ma part je ne suis jamais satisfaite de mes glaçages. Je dois trop traîner sur Pinterest car tous ces sablés décorés à la perfection donnent des complexes.

Quoi qu’il en soit j’adore ces petits sablés minimaliste à l’extérieur mais plein de saveur à l’intérieur. La petite touche en plus ? Ils sont parfumés au thé de Noël.

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Pour une vingtaine de sablés :

  • 1 tasse et demie de farine
  • 1/2 tasse de beurre
  • 1/2 tasse de sucre roux
  • Deux oeufs
  • Des épices (cannelle – noix de muscade – clou de girofle – anis étoilée – vanille)
  • Deux cuillères à café de Thé de Noël
  1. Préchauffez le four à 180 degrès
  2. Mélangez le sucre et les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse
  3. Ajoutez le beurre mou et continuez de mélanger
  4. Petit à petit incorporez la farine et les épices dans la préparation
  5. Laissez la pâte 1 heure au réfrigérateur ou 20 minutes au congélateur. Cette étape est très importante, c’est elle qui donne tout le croquant et la texture sablé aux biscuits.
  6. Entre deux feuilles de papier sulfurisé aplatissez la pâte avec un rouleau à pâtisserie
  7. Découpez les formes à l’aide d’emporte pièces
  8. Disposez les sablés sur une plaque, saupoudre du mélange au Thé de Noël et mettez les au four pendant 10/15 minutes
  9. Surveillez bien la cuisson, ça peut allez très vite. Je les sors une fois que le contour de mes biscuits commence à dorer.

Biscuits de Noël

 

 

 

Christmas inspiration on Pinterest

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(voir l’épingle)

Nous sommes enfin au mois de décembre. C’est parti pour les décorations de Noël, l’habillage du sapin, des rues scintillantes, les musiques de Noël, l’élaboration du menu du 24 et du 25 décembre… Mon allié à cette période de l’année, c’est l’appli Pinterest. Je peux passer des heures à chercher de belles images et à les épingler sur différents tableaux. Pinterest est une vraie mine d’or quand il s’agit de trouver l’inspiration, pour la déco ou encore le dîner de Noël.

Je vous propose de découvrir une sélection d’épingles qui m’inspirent pour ce Noël 2015. Pour faire le plein de jolies images vous pouvez toujours consulter mon tableau « Joyeux Noël ».

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  • Côté Sapin

Cette année nous avons délaissé le traditionnel sapin rouge et or, pour une version plus épurée mais toujours aussi festive : or et blanc. J’adore la combinaison de ces deux couleurs, ca donne un côté scandinave et chic au sapin.

(voir l’épingle)

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  • Côté Cocktail

Si vous avez envie de twister l’apéritif au champagne du 24 décembre, pourquoi ne pas tenter ce cocktail de Noël, aussi beau que bon. Du champagne, un trait d’orange bitters, quelques zestes d’oranges et une branche de romarin pour la déco.

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  • Côté Table

Je craque pour la jolie guirlande posée au centre de la table. Une idée lumineuse pour créer une ambiance intime et chaleureuse pendant le dîner. Le secret d’une table de fêtes reussie : une jolie vaisselle, un peu d’imagination et le tour est joué.

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  • Côté Dessert

Pour changer la traditionnelle Bûche, pourquoi ne pas tester une recette de nos amis anglais, le Christmas Pudding. Et pas n’importe quel Christmas Pudding, cette recette très Downton Abbey, issue du livre « A Year in the Life of Downton Abbey: Seasonal Celebrations, Traditions, and Recipes ». Bon cette année la recette est quelque peu compromise, en effet le gâteau se réalise trois mois à l’avance ! Je note pour l’année prochaine, en septembre je serais prête.

(voir l’épingle)

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  • Côté Cadeaux

Les paquets cadeaux et moi ce n’est pas une grande histoire d’amour. J’apprécie offrir un cadeau dans un joli emballage, mais la réalisation n’est pas toujours au point. J’aime beaucoup l’association d’un emballage kraft avec des branchages naturels. Beaucoup moins cher que les papiers cadeaux brillants et plus élégant.

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Joyeux mois décembre à tous !

La fabuleuse histoire de la Pavlova

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Pavlova, un dessert de fêtes

Un article un peu particulier aujourd’hui puisque j’ai décidé de vous retracer l’histoire de la Pavlova. A l’occasion des fêtes de fin d’années, ce dessert chargé d’histoire fera son petit effet sur vos tables. J’aime beaucoup écrire et lire ce type d’articles, c’est tellement enrichissant de découvrir les petites anecdotes cachées derrière les plats mythiques.

Les origines mystérieuses de la pavlova

Que vous soyez amateur de ballet ou non, difficile de résister aux charmes de la pavlova. Ce dessert à l’origine disputée, fut créé en l’honneur de la ballerine Russe Anna Pavlova. Première étoile du ballet Impérial Russe et des ballets Russes de Serge Diaghilev. Pavlova fut l’une des premières ballerines à parcourir le monde avec sa propre compagnie de ballet, ses voyages la conduisirent dans des contrées lointaines notamment en Australie et en Nouvelle Zélande durant l’année 1926.

Le public des deux pays fut subjugué par la beauté de la ballerine, et la presse Néo-zélandaise de cette époque titra « Elle ne danse pas, elle s’envole dans les airs comme un oiseau ». Sa légèreté et sa grâce furent encensées par tous. Peu de temps après naquit le célèbre dessert qui porte son nom.

La composition de la pavlova est simple et intemporelle, il s’agit d’une meringue croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur coiffée de crème fouettée et de fruits frais. Visuellement les couches successives de meringue et de crème représentent le tutu de la danseuse, les fruits frais eux, rappellent les décorations qui ornaient ses tenues de scène.

Le temps des hypothèses

La Nouvelle-Zélande et l’Australie revendiquent tous deux la paternité du dessert, et c’est une guerre culinaire sans merci que se livrent les deux pays depuis près d’un siècle. Selon les Australiens la Pavlova fut créé en 1934 par le chef Bert Sache sous les ordres de sa supérieure, Madame Elizabeth Paxton directrice de l’Hôtel Esplanade. Elle souhaitait un dessert élégant et original pour la nouvelle carte de son restaurant. Après des mois d’expérimentations, le chef alla trouver Madame Paxton et s’exclama « voici votre dessert, aussi léger que Pavlova !» en référence à la danseuse. Sache revendiqua toute sa vie l’origine de ce dessert, cependant en 1973 il nuança ses propos et admis que la recette ne fut pas seulement le fruit de son invention, mais une réécriture d’une recette Néo-zélandaise déjà existante et parue dans le magazine Women’s Mirror le 2 avril 1934.

Du côté Néo-zélandais plusieurs hypothèses s’affrontent. Selon Keith Mooney, biographe d’Anna Pavlova, le dessert fut créé en 1926 à Wellington par un jeune chef tombé follement amoureux de la ballerine. En 2008 la publication de L’histoire de la pavlova, une part de d’histoire de la cuisine Néo-zélandaise par l’experte culinaire Helen Leach apporta de nouveaux éclairages à ce débat de longue date. Au cours de ses recherches Leach retrouva plusieurs recettes similaires à la pavlova dans d’anciens livres de cuisine de Néo-zélandais. Ainsi on apprend que le « Pratical Home Cookerie Book » de Madame McKay’s proposait déjà, en 1929, une recette de mini pavlovas.

Toutefois, plusieurs historiens culinaires s’accordent à dire que si l’origine du mets est bien Néo-zélandais, l’appellation Pavlova est Australienne. Le débat autour de la paternité de cette pâtisserie est sans fin, si bien qu’aujourd’hui encore les origines de la pavlova restent obscures. Si de notre côté nous nous garderons bien de trancher sur la genèse de ce dessert, rien ne nous empêche d’y plonger la petite cuillère !

Des saveurs inoubliables

Véritable emblème de la cuisine Néo-zélandaise et australienne, la pavlova reste aujourd’hui encore très populaire sur les tables anglo-saxonnes. Généreuse, crémeuse, craquante mais aussi aérienne et légère, la pavlova un paradoxe de sensation qui atteint son paroxysme lorsque la petite cuillère s’enfonce pour la première fois dans la couche soyeuse de crème fouettée avant de percuter l’enveloppe croquante de la meringue. Dans la pavlova tout est harmonie de goût et de texture. Le plus important, pour réussir ce dessert est de bien respecter l’équilibre des saveurs, ainsi le sucré de la meringue et de la crème doivent être parfaitement équilibrés grâce à l’acidité des fruits rouges.

À l’image d’une chorégraphie de ballet, chaque ingrédient à son rôle à jouer afin de délivrer le plus beau des finals. Garnie de kiwis et d’un coulis de passion la pavlova s’habillera d’un décor exotique, nappée de lemon curd et parsemée de fraises des bois elle fera honneur à ses origines anglo-saxonnes, ornée de cranberry et de suprêmes d’oranges elle se fondra à merveille sur votre table de Noël.

Accords mets et vins

En accord mets et vin, un champagne rosé relèvera subtilement les fruits rouges qui accompagnent votre pavlova. Si vous souhaitez une alternative plus originale, un vin rosé sucré, léger et non boisé type Cabernet d’Anjou rehaussera parfaitement votre dessert, sa rondeur en bouche exaltera le parfum des fruits rouges et de la meringue. Enfin, pour les plus aventureux, un vin rouge pétillant italien type Lambrusco étonnera et séduira vos invités.

Souris d’agneau confites à l’ail et au romarin

IMG_5490Il y a quelques semaines de ça, nous avons organisés un repas de famille chez mes parents. Généralement dans ces moments là, c’est mon père qui se charge de trouver l’idée du repas (sous insistance de ma mère, qui lui rappelle une semaine avant sa mission du week-end). Lorsque la saison du barbecue n’est pas encore terminée, il n’est pas rare que le choix se porte sur une viande à griller, le chef a parlé et le choix s’est porté sur l’intemporelle côte de boeuf. Quoi de plus réjouissant. Ce n’était sans compter sur le grain de sel de ma grand-mère. Quelques jours avant la date fatidique elle nous a annoncé qu’elle avait acheté de superbes souris d’agneau chez son boucher préféré et qu’il fallait absolument les manger. Revirement de situation, voila comment la souris d’agneau a détrôné la côte de boeuf.

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Je vous épargne l’autre débat qui consistait à trouver la meilleure façon d’accommoder ces jolies souris, cette fois ci j’ai eu le dernier mot. Pas de sauce, pas de chichi simplement la souris d’agneau dans son plus bel appareil : confite au four. Quand il s’agit de cuisiner l’agneau, j’aime la simplicité. C’est une viande tellement gouteuse et fondante, qu’elle n’a besoin de très peu de choses pour être sublimée. Dans ce genre de recette, l’équation agneau, ail et romarin peut vraiment faire des miracles. Et après plusieurs heures de cuisson le fameux miracle est arrivé, une viande fondante, confite et pleine de saveur. Sans plus attendre voici la recette.

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Pour 6 personnes:

  • Six belles souris d’agneau
  • De l’huile d’olive
  • Un bouquet de romarin
  • Une dizaine de gousses d’ail
  • Du fond de veau
  • Du sel et du poivre
  1. Préchauffez le four à 200°
  2. Frottez les souris avec un mélange d’huile d’olive, de sel et de poivre.
  3. Faites des entailles dans la chair pour y glisser des petites branches de romarin
  4. Dans un plat allant au four, disposer le fond de veau (environs 4 cm)
  5. Placez les souris dans le plat
  6. Disposez les gousse d’ail sans les éplucher.
  7. Laisser cuire 2h30 en surveillant la cuisson et en les arrosant de jus de temps à autre.
  8. Servir chaud avec un gratin dauphinois par exemple.

Bon appétit !

  • Selon la puissance de votre four, vous pouvez recouvrir les souris à mi-cuisson d’une feuille de papier aluminium pour éviter qu’elles ne dessèchent.

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Une journée à l’Île aux Moines

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Un week-end de septembre ensoleillé, nous sommes partis en famille à la découverte de l’Île aux Moines en Bretagne. Une parenthèse enchantée et une vraie bouffée d’air frais en pleine période de rentrée.

Tout est partie d’une simple constatation, si on découvrait une île ? Entre l’île d’Yeu, l’île de Ré ou encore l’île d’Houat, la région regorge de jolis endroits à visiter.

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Mon choix s’est très vite porté sur l’Île aux Moines, les photos sur google semblaient toutes plus belles les unes que les autres. Le prix de la traversé était également très avantageux, environ 4 euros, cela s’expliquer par la faible distance entre la côte et l’île.

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Une fois sur place, nous avons décidé de louer des vélos pour profiter un maximum de ce bel endroit et découvrir les quatre coins de l’île. C’était un choix judicieux, puisque nous avons parcouru une bonne partie de l’île en une matinée.

Les week-ends de septembre sont plus calme en terme d’affluence et nous avons eu le sentiment d’avoir île pour nous tout seuls. Le soleil était encore rendez-vous et les températures très agréables, l’air breton nous a fait le plus grand bien.

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Maisons traditionnelles en pierres, hortensias, volets bleus et côtes sauvages, tout est au rendez-vous pour découvrir ou redécouvrir la Bretagne sous son meilleur jour.

  • L’asphodèle, rue du Presbytère, Île aux Moines

Pour déjeuner, j’avais repéré l’adresse de l’Asphodèle sur internet. Je n’ai pas du tout été déçue de ce choix. Nous avons déjeuné en extérieur dans un charmant jardin, le cadre est idyllique et champêtre. Côté cuisine nous nous sommes régalés avec leurs burgers gastronomiques. Ils étaient divins, la sauce qui les accompagnait apportait une note gourmande non négligeable. Les frites maison sont arrivées dans un grand saladier que nous avons partagés en famille, comme à la maison. Pour les plus petits appétits, ils proposent également une sélection de tartes salés, accompagnées de 12 crudités, l’assiette est bien fournie, colorée et très appétissante. Une belle adresse à tester en famille ou en amoureux.

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Si vous êtes dans la région ne passez pas à côté de l’Île aux Moines et plus largement du Golf du Morbihan, de belles escapades vous y attendent.

Idées de lecture : été 2015

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L’été est particulièrement propice à la lecture et aux découvertes littéraires. C’est à cette période de l’année que je fais le plein de romans. J’essaye de découvrir les dernières oeuvres « à la mode » mais également de redécouvrir les classiques. Cet été 2015 aura été très fructueux, j’ai découvert de nombreux livres et certains ont eu « la chance » d’avoir une place dans ma catégorie « livres cultes ». Voici un petit tour d’horizon de ces lectures : Été 2015.

Bien avant de découvrir le livre, j’ai vu le film réalisé par Ron Howard. Déjà, à l’époque celui-ci m’avait beaucoup inspiré. De nombreux critiques soulignaient le fait qu’il était bien moins riche que le roman et ils avaient raison. Bien que le film soit très beau, le livre est encore plus passionnant, palpitant et romanesque. Le roman relate l’histoire de Chiyo, une petite fille native d’un petit village de pêcheur que rien ne destine à devenir geisha, et pourtant malgré son parcours semé d’embuches elle va devenir l’une des geishas les plus convoitées de Kyoto. Un livre fascinant, un univers envoutant et surtout une écriture magnifique, poétique et pleine de douceur. Un beau roman à découvrir.

Beaucoup on du déjà lire ce roman paru en 2003. A l’époque ce livre a été véritable succès en librairie. Pourtant, je ne l’ai découvert que cette été, mieux vaut tard que jamais. Et quelle découverte, un roman plein d’humanité malgré le sujet très dur dont il traite. Certains passages m’ont ému au plus haut point. J’ai voyagé dans l’Afghanistan d’avant guerre, bien avant les talibans et les occupants russes. J’ai voyagé avec les personnages, j’ai découvert leur enfance, leur évolution, leur passage à l’âge adulte. Un livre puissant, didactique et magnifique.

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J’ai entendu parler de ce livre juste avant les vacances. Je souhaitais le lire en VO, mais malheureusement je ne l’ai pas trouvé, j’ai donc abandonné l’idée de le lire pendant les vacances. C’était sans compter sur ma maman, qui tout à fait par hasard l’a acheté pendant l’été. Une bonne occasion pour pouvoir enfin le découvrir. C’est l’histoire d’une rencontre entre Lou et Will. Will golden boy à la City a subit un grave accident et est à présent tétraplégique. Lou vit une vie bien tranquille entourée de ses parents dans un village d’Angleterre. Tout deux vont apprendre à se connaitre, à s’aimer et à dépasser leur quotidien. Sortez les mouchoirs.

Le maître des illusions est le livre qui m’a le plus déstabilisé cet été. Composé de deux parties, la première relate l’arrivé de Richard Papen à l’université d’Hampben dans le Vermont et son intégration dans la très sélect classe de grecque. J’ai adoré plonger dans cet ambiance collégiale et snob, entourée de cette « élite » qui semble vivre hors du temps et des conventions. J’ai néanmoins été un peu déçue par la deuxième partie du roman, beaucoup plus longue et très inégale en terme d’écriture. Néanmoins ce livre ne vous laissera pas indifférent et vous offrira une large palette d’émotions.

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C’est le premier roman de Herman Hesse que je lis et quelle claque ! Il s’agit plus d’une nouvelle (type Morts à Venise de Thomas Mann) qu’un roman. Pourtant malgré le format très court, Klein et Wagner surprend par son intensité. Difficile de résumer cette nouvelle, je peux simplement vous dire qu’elle traite de la vie, de la mort et surtout de l’angoisse. L’écriture de Hesse est magnifique et de nombreux passages figurent d’ores et déjà dans mon carnet de citations.

Typiquement le roman de l’été que l’on emporte au bord de la plage pour se détendre, avec la mer en fond sonore. Le roman raconte l’histoire d’une famille espagnole tiraillée par la guerre civile sous Franco. Un roman avec tous les ingrédients d’une saga de l’été, au menu : histoire d’amour compliquée, personnages hauts en couleurs, saut dans le passé, trahisons, passions, haine… Efficace, parfait pour l’été.

La grosse déception de l’été. Je ne m’étendrai pas sur le sujet. Seulement je ne comprends toujours pas pourquoi ce livre a eu tant de succès en librairie. Une histoire bateau, des personnages caricaturaux et une écriture à couper au couteau. On peut s’en passer. Next.

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